
Qu'est-ce que la violence?
DEFINITION

La violence contre les femmes est définie, selon la Loi Générale sur l’Accès des Femmes à une Vie Exempte de Violence (LGAMVLV), comme toute action ou omission, fondée sur le genre, qui provoque des dommages ou des souffrances psychologiques, physiques, patrimoniales, économiques, sexuelles ou la mort, soit dans la sphère privée, soit dans la sphère publique.
Dans notre université, les Politiques Transversales pour Éradiquer la Violence Fondée sur le Genre reconnaissent cette violence comme un problème social qui exige des réponses intégrales, car celle-ci perpétue la position subordonnée des femmes et leurs rôles stéréotypés.
VIOLENCE EN RAISON DU GENRE
Cela fait allusion aux actions ou omissions exercées contre les personnes sur la base du sexe-genre, l’identité ou l’orientation sexuelle causant un tord ou des dommages psychologique, physique, à la propriété, économique, sexuel ou la mort.
Il s’agit des formes de violence qui, à travers des patrons stéréotypés, des messages, des valeurs, des icônes ou des signes, transmettent ou reproduissent la domination, l’inégalité et la discrimination au sein des relations sociales, rendant naturelle la subordination des femmes et des intégrantes de la diversité sexuelle de la communauté universitaire.
Le Règlement des Étudiants considère les actions contraires à l’égalité des sexes ou à l’accès à une vie exempte de violence comme des fautes graves ; par exemple, les discours de haine ou actes de discrimination qui portent atteinte à la liberté, à l’intégrité ou à la dignité humaine ; incitation ou exercice, par quelque moyen que ce soit, des violences physiques, sexuelles, psychologiques, ou bien toute situation portant atteinte à la dignité humaine qui résulte du sexisme, de l’orientation sexuelle, du racisme, du classisme, du capacitisme, de la grossesse ou de tout type de préjugé ou discrimination.
Dans le domaine du travail, la Loi Fédérale du Travail établit comme une cause de résiliation le fait de commettre des actes d’harcèlement et d’harcèlement sexuel à l’encontre de toute personne sur le lieu de travail. Les différentes modalités de violence peuvent aussi constituer des fautes à la probité.

